L’ endurance est la base, la fondation de tout entraînement aérobie. Il est primordial d’avoir une bonne endurance avant d’attaquer un travail de vitesse.
Avant toute reprise du travail d’autres vitesses que le footing, il faut être capable de faire chaque semaine au moins 2 sorties de 45’ de footing.
La vitesse du footing
La vitesse du footing est avant tout une affaire de sensation. En fonction de la forme, celle-ci doit être adaptée. Parfois à cause des courbatures le lendemain de séances dures, il est pénible de le faire même à 60% de la VMA et parfois on se surprend à trottiner allègrement à plus de 70% de cette même VMA en étant très à l’aise.
Il ne faut jamais forcer l’allure.
Le critère pour savoir si l’on est à la bonne vitesse, c’est d’être capable de formuler une phrase de 10 mots sans être trop essoufflé.
Le cardiofrequencemetre peut être un bon indicateur pour le débutant et peut aider à réguler l’allure entre 60 et 80% de la fréquence cardiaque maximum (FCMax), mais il faut impérativement connaître cette FCMax et non pas l’estimer par la formule « 220 – âge » qui n’est vraie que dans moins de 5% des cas.
Différentes utilités du footing et du jogging en endurance
- Entretenir ou accroître l’endurance, donc permettre de tenir longtemps en courant (jusqu’à 3 heures pour la préparation d’un 100 km).
- Récupérer d’une séance difficile après celle-ci en courant 5 à 10’ lentement ou le lendemain par un footing de 20 à 40’.
- Permettre d’accroître lors d’une séance difficile le volume de celle-ci en intercalant des temps de footing de récupération entre les séries ou les intervalles.
- L’échauffement avant une course ou un entraînement